Université des terrestres

«L’Université des terrestres » est un projet de recherche, de pratique et de formation qui vise à développer de nouvelles compétences « d’habitabilité », et permettre à chacun.e de s’équiper, personnellement et collectivement pour faire face à ce que le philosophe Bruno Latour nommait « le nouveau régime climatique».

Il s’agit d’un projet de l’association S-Composition, en relation avec de nombreux partenaires, qui a pour but de faire émerger une nouvelle culture terrestre. Elle conjugue différents projets et actions et associe également des recherches-actions comme « Où Atterrir ? » ou la « Pédagogie de la création partagée ».

3 grands types de projets 

– La création de parcours et modules de formation, de pratique et de coproduction de savoirs pour (re)composer un monde commun.

– Des projets de recherche-action : Où Atterrir, Pédagogie de la création partagée.

– Des projets spécifiques à destination des jeunes : Géopathie, Théâtre des controverses…

Partenaires
Le projet d’Université des terrestres se conçoit et se met en œuvre dans une dynamique stimulante et coopérative avec un certain nombre de partenaires permanents et constitutifs du projet :

Le consortium « Où atterrir ? » , voir page Où Atterrir  ? :  https://s-composition.eu/les-creations-partagees/ou-atterrir/

Le Collectif Rivage

L’A – Agence culturelle Nouvelle-Aquitaine

Le Théâtre de la Poudrerie – scène conventionnée dintérêt national « Art en territoire » pour la création participative

Le collectif Champ Libre, La Mégisserie

L’Atelier des Jours à Venir

Le Medialab de Sciences-Po Paris

La Maison-Ateliers, espaces d’innovation du quotidien à Cornillon-en-Trièves

L’Institut de Physique du Globe, Paris

Didier Raciné – créateur d’une nouvelle revue terrestre

Sciences-Po master d’Expérimentation en art et politique (SPEAP)

L’Université des terrestres entend créer des espaces de partage, de pratique, de recherche, d’enseignement et de dialogue ouvert, dans lequel des habitants, des chercheurs en sciences humaines et en sciences de la terre, des artisans, des agriculteurs, des artistes, des entrepreneurs, des collectivités et agents publics, des structures, des collectifs et des personnes de tous horizons échangent, travaillent et apprennent ensemble à développer une culture plus ajustée aux réalités terrestres.

A la fois artistique, scientifique et populaire dans son approche, elle met l’accent sur la pratique d’une recherche en action au travers d’ateliers et d’expérimentations pragmatiques. Elle constitue une forme de « Centre de recherche nomade en écologie pratique, par les pratiques conjointes des arts, des sciences et du collectif », qui réunit des acteurs transdisciplinaires et permet la rencontre entre les citoyens, l’expérimentation de terrain et la recherche fondamentale.

Venez participer à la première session d’été de
L’Université des terrestres
du 7 au 10 juillet 2023
à La Maison-Ateliers
à Cornillon-en-Trièves (38)
Voir page
Session d’été de l’Université des terrestres :
https://s-composition.eu/les-creations-partagees/session-dete-universite-des-terrestres/

Des compétences à acquérir

Le projet et les actions imaginées devront nous permettre de nous mettre collectivement au travail pour acquérir ou sentrainer à acquérir un certain nombre de « compétences d’habitabilité » pour faire face à lurgence et à la nature inédite de la situation actuelle :

– Des compétences sensibles : développement de l’écoute, de la perception, de l’équilibre attentionnel, relationnel, et émotionnel.

– Des compétences d’expression et d’articulation par la prise de parole, l’art oratoire, la rhétorique, de représentation, de capacité à « articuler une expression ».

– Des compétences d’analyses des sciences et des techniques par la cartographie des controverses, la philosophie, la sociologie et l’histoire des sciences.

– Des compétences de description, d’autodescription et d’aptitude à l’enquête qui permettent notamment la description de nos dépendances, nos interdépendances et notre territoire de vie réelle et de subsistance.

– Des compétences de composition et de création partagée, qui permettent collectivement de recomposer un monde commun.

– Des compétences pour développer de nouveaux savoir-faire dans notre manière d’habiter le monde, savoir se déplacer dans une pluralité de mondes et cultiver la confiance.

– Une aptitude à percevoir et appréhender les nouvelles connaissances issues des champs scientifiques, notamment celle des sciences du système-terre, comme celle de la « Zone critique » (dans ses différents aspects, scientifiques et sociaux, etc.)